Une passion pour les années 50, 60, 70, 80 ou 90 ?
Vous êtes incollable en cinéma ou en musique ?
Vous vous passionnez
pour la culture à travers
le journalisme ?
Bref, quelque chose
vous passionne ?
Vous avez un geek qui
sommeille en vous.
Le geek, fada, fou ou même crétin désigne un clown
de carnaval. Au départ,
le terme vient de l’américain freak, «monstre de foire» explique David Peyron, réalisant une thèse en sociologie sur la culture geek.
Le monstre de foire aujourd’hui est l’intello
mis de coté à l’école.
Le voisin «autistement» passionné d’informatique
que l’on va voir quand
on a un problème avec son ordinateur. Le sportif amateur qui porte ses chaussures
de foot pendant la journée
ou qui dort avec ses rollers.
Le grand public sous-entend que le geek est passionné
par la technologie, la «sf» (science fiction), les jeux vidéo ou associés.
Mais, heureusement pour nous,
la «culture» geek va bien
plus loin et nous prouve qu’en chacun de nous sommeille
un geek.
C’est le 9 décembre 2001 :
un article signé Steve Silberman dans Wired :
“the geek syndrome”
a annoncé une très forte fréquence d’autisme
et de syndrome d’Asperger parmi les enfants des informaticiens de la Silicon Valley (USA). L’expression est restée, surtout pour les personnes atteintes du syndrome d’Asperger. Le geek est alors devenu sociable aux yeux de tous. Au moment où les passions “caricaturales” sont devenues culturelles et surtout,
très lucratives...
Pour le comprendre, il faut remonter 20 ans en arrière, une génération qui est née avec la libération culturelle
(fin 70) et corporelle et qui n’a pas connu la guerre.
Ils ont entre 20 et 30 ans,
ils découvrent l’informatique
et le rêve de nature de
leurs parents s’envolent dans
une passion folle pour
ce que la société a créé
de plus lucratif, la technologie
grand public.
A cette époque, le terme
geek n’existe pas, il n’a pas d’intérêt à exister. On parle
de nerd (désignant un nœud dans un réseau éléctronique), d’Otaku au Japon...
En 20 ans, la “technologie grand public” est passée
par tous les arts, sous toutes les formes (jeux, inspiration de roman en tout genre, médecine, le cinéma
et ses effets spéciaux,
le sport...). Elle a été suivie
par la génération, qui,
au fur et à mesure, a cumulé une culture grandissante
qui est passée d’anecdotique
à générale...
La culture geek est née, grandissante chaque jour, partant de ce que les “bonnes” personnes ne veulent
pas. Elle devient référence
pour elles parce que
plus pointue dans leur propre domaine parce qu’arrivant
par la porte “professionnelle”
à chaque fois. Le geek
ne se trompe pas, il va préférer un forfait “pro”
pour son téléphone mobile plus que le forfait “d’jeune” (on se souvient de l’effet millenium du forfait sfr).
La geek est enfin respectée
par le grand public fin 90
avec Matrix, balbutiement
d’un thème récurant
chez le geek où il sauve
le monde de son ordinateur, thème déjà abordé dans plusieurs jeux, livres ou même films auparavant mais qui
était resté très underground car la technologie n’était
pas passée par le médium
du cinéma.
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